Il apparaît, en effet, que des véhicules administratifs dont les plaques d’immatriculation ont été mises en conformité avec ladite mesure - c’est-à-dire changées en rouge - ont actuellement de nouveau des plaques noires. Ce qui pourrait vouloir dire que les véhicules en question ont été cédés à des particuliers. Or, apparemment, ce n’est pas le cas puisqu’ils sont toujours visibles devant ce qui est visiblement leur ministère de rattachement à Antaninarenina. Force est alors de conclure qu’on est en face de véhicules administratifs qui contreviennent à la mesure édictée par la Primature.
En réalité, c’était déjà au lendemain de l’entrée en vigueur de la mesure en question qu’on a remarqué une bizarrerie sur la flotte du ministère concerné. Effectivement, il est apparu que sur trois 4 x4 identiques en tous points - marque, équipements extérieurs, couleur - seuls deux ont été changés en plaques rouges alors que, incontestablement, ce sont tous des véhicules administratifs appartenant à un même service (leurs immatriculations se suivent). Cette situation va perdurer durant quelque temps et actuellement, les trois 4x4 ont tous retrouvé leurs plaques noires.
La question qui se pose est de savoir si ce sont les seules exceptions dans le ministère en question ou ce ne sont que la partie visible de l’iceberg. Mais surtout, il faut se demander sur le pourquoi de cette entorse à une mesure édictée en haut lieu qui, on l’a vu, a sa raison d’être. Celle d’éviter l’utilisation abusive de ces biens de l’Etat. Car si la pimpante Audi A6 de l’Etat utilisée comme tête de cortège avait été banalisée - comme le sont actuellement les trois 4x4 dont on parle - l’abus serait passé inaperçu.
La Rédaction