Publié dans Politique

Véhicules administratifs - Des plaques d’immatriculation caméléons !

Publié le mercredi, 18 décembre 2019

Le récent scandale du véhicule de fonction d’un haut fonctionnaire utilisé abusivement comme tête de cortège de mariage confirme, s’il en est encore besoin, la pertinence de la remise en vigueur des plaques d’immatriculation rouges pour les véhicules administratifs, mesure décidée par le Premier ministre il y a quelques mois. D’aucuns croyaient que ladite mesure était d’ordre général et ne souffrait d’aucune exception. Au vu de certains faits cependant, il semblerait bien que certains détenteurs de ces biens de l’Etat soient bien autorisés à ne pas s’y soumettre.

 

Il apparaît, en effet, que des véhicules administratifs dont les plaques d’immatriculation ont été mises en conformité avec ladite mesure  - c’est-à-dire changées en rouge  -  ont actuellement de nouveau des plaques noires. Ce qui pourrait vouloir dire que les véhicules en question ont été cédés à des particuliers. Or, apparemment, ce n’est pas le cas puisqu’ils sont toujours visibles devant ce  qui est visiblement leur ministère de rattachement à Antaninarenina. Force est alors de conclure qu’on est en face de véhicules administratifs qui contreviennent à la mesure édictée par la Primature.

En réalité, c’était déjà au lendemain de l’entrée en vigueur de la mesure en question qu’on a remarqué une bizarrerie sur la flotte du ministère concerné. Effectivement, il est apparu que sur trois 4 x4 identiques en tous points -  marque, équipements extérieurs, couleur  -  seuls deux ont été changés en plaques rouges alors que, incontestablement, ce sont tous des véhicules administratifs appartenant à un même service (leurs immatriculations se suivent).  Cette situation va perdurer durant quelque temps et actuellement, les trois 4x4 ont tous retrouvé leurs plaques noires.

La question qui se pose est de savoir si ce sont les seules exceptions dans le ministère en question ou ce ne sont que la partie visible de l’iceberg. Mais surtout, il faut se demander sur le pourquoi de cette entorse à une mesure édictée en haut lieu qui, on l’a vu, a sa raison d’être. Celle d’éviter l’utilisation abusive de ces biens de l’Etat. Car si la pimpante Audi A6 de l’Etat utilisée comme tête de cortège avait été banalisée -  comme le sont actuellement les trois 4x4 dont on parle  -  l’abus serait passé inaperçu.  

La Rédaction

Fil infos

  • Affaire Ambohimalaza - Fenohasina toujours détenue à Manjakandriana
  • Téléphérique - La ligne Orange inaugurée par le couple présidentiel
  • Drame à Ambohimalaza - Les familles de victimes rassurées par le Président Rajoelina
  • Rasata Rafaravavitafika - De directrice au MAE à présidente du Conseil des ministres de la SADC
  • Présidence de la FJKM - Cinq grands pasteurs sollicités
  • Opportunités - Les entrepreneurs prêts à conquérir le marché de la SADC  
  • Conseil des ministres de la SADC - Madagascar prend la relève 
  • Lova Hasinirina Ranoromaro - « Les relations avec les Etats-Unis non affectées par l’affaire des Boeing 777»
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Alliance pour des causes antipatriotiques !
  • Sommet de la SADC à Madagascar - Appui unanime des pays d’Afrique australe

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Un défi colossal !
    La ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales (MFPTLS) Hanitra Fitiavana Razakaboana a inauguré à Toamasina, ce mardi 12 août, la Maison de l’emploi et de la Formation de Région Atsinanana (MEFRA) qui s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à promouvoir l’emploi. Le Gouvernement pleinement obnubilé par les contraintes pour assurer le bon déroulement des assises du Sommet de la SADC ne perd pas le Nord. Il faut gérer sans faute le parcours du Sommet tout en n’occultant nullement la gestion des affaires de l’Etat. Le Sommet avance et parallèlement la vie de la Nation avec ses priorités et urgences continue. En effet, il y a des priorités et des urgences à ne pas négliger ni mettre de côté. L’employabilité des jeunes se trouve au cœur des préoccupations des tenants du pouvoir. Elle figure parmi les obligations sinon des contraintes que l’Etat n’a pas le droit…

A bout portant

AutoDiff